vendredi 29 mars 2013

Cancer de l’ovaire, 5 nouveaux variants génétiques découverts.



Des chercheurs d’un consortium international viennent de mettre en évidence 5 nouvelles régions du génome humain associées, lorsqu’elles subissent des mutations, à des risques accrus de survenue du cancer de l’ovaire. Publiées dans les revues Nature Communications et Nature Genetics, les 4 études sont le fruit d’une analyse fine des génomes de 40 000 femmes.




D’après les dernières études épidémiologiques, le cancer de l’ovaire ne représenterait que 3 % des cas de tumeurs chez la femme ce qui le place en cinquième position des cancers féminins. Proportionnellement c’est pourtant l’un des plus meurtriers. En France, on estime que chaque année 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et quasiment autant de femmes (3 500) succombent des suites de cette tumeur. Pour les experts, il n’y a pas de doute, la principale raison de ce faible pronostic vital est directement liée au stade auquel il est dépisté, faute de symptômes précoces.

Mal connu, le cancer de l’ovaire est particulièrement difficile à dépister. Seule certitude, des mutations héréditaires des gènes BRCA1 et BRCA2, impliquées aussi dans la survenue de tumeurs mammaires, peuvent augmenter, dans certains cas, le risque de développer aussi un cancer de l’ovaire. Il est d’ailleurs conseillé aux femmes qui portent ce type de variations génétiques de subir une ovariectomie pour prévenir toute survenue de tumeur. Toutefois, les spécialistes estiment que ce n est efficace que dans 1 % des cas.

Afin de mieux connaître les susceptibilités génétiques associées aux risques de cancer de l’ovaire, du sein et de la prostate, un programme international d’identification des variations génétiques, coordonné par Douglas Easton de l’Université Cambridge, a été lancé sous le nom de Collaborative Oncological Gene-environment Study (COGS).

Dans ce cadre, Andrew Berchuck, directeur du Département Oncologie à l'Université Duke Cancer Institute et ses collaborateurs ont mené une étude approfondie sur les génomes de 40 000 femmes. Après avoir identifié 6 mutations génétiques liées???aux risques de survenue du cancer de l’ovaire, les chercheurs viennent de découvrir l’existence de 5 nouveaux sites, qui lorsqu’ils subissent des mutations peuvent accroitre le risque de tumeur au niveau des gonades féminines.

Mieux connaître les facteurs génétiques susceptibles d’être à l‘origine de potentiel cancer pourrait permettre d’améliorer considérablement la capacité de prédiction et ainsi de prévenir au mieux la survenue de ces maladies.

Source: information hospitaliere .

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