Le professeur associé Mattias Lorentzon
et le professeur Claes Ohlsson de l'Académie Sahlgrenska à Göteborg, ont mené
une étude internationale impliquant 50 chercheurs d'Europe, d'Amérique du Nord
et d'Australie. L'étude qui a porté sur 10.000 patients ainsi que sur des
souris, a permis l'identification d'un gène spécifique qui régule la masse
osseuse. L'étude a été publiée récemment dans le journal PLoS Genetics.
Les chercheurs ont identifié un gène, Wnt16, qui est
fortement corrélé à la densité minérale osseuse et à l'épaisseur de l'os
cortical (dit également os compact), toutes deux des facteurs déterminants dans
la résistance à la fracture. La variation génétique pourrait prédire le risque
de fracture de l'avant-bras chez les femmes âgées.
Selon Mattis Lorentzon, "une masse osseuse
corticale faible est un facteur déterminant, par exemple, dans les fractures de
la hanche et de l'avant-bras. Malheureusement, les traitements utilisés contre
l'ostéoporose aujourd'hui ont peu d'effet sur la masse osseuse corticale. Si
nous pouvons apprendre à stimuler les voies de signalisation du gène Wnt16,
nous pourrions renforcer les os et ainsi prévenir les fractures les plus fréquentes
et graves. C'est pourquoi la découverte du gène Wnt16 et de son rôle de
régulation de la masse osseuse corticale est très importante."
Cette découverte ouvre la voie au développement de
nouveaux médicaments pour prévenir les fractures fréquentes.
L'ostéoporose est un problème de santé publique qui
touche une femme sur deux et un homme sur cinq en Suède. On dénombre environ
70.000 fractures en Suède chaque année et les coûts associés sont estimés à 5
millions de couronnes suédoises.
Source: journal PLoS Genetics le 5 juillet 2012 - WNT16
Influences Bone Mineral Density, Cortical Bone Thickness, Bone Strength, and
Osteoporotic Fracture Risk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire