Près de 2 millions de nouveaux cas de cancers
seraient provoqués par une infection. C’est ce que révèle une étude menée par
des chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) qui
vient d’être publiée dans la revue The Lancet Oncology. En luttant efficacement
contre les microbes et les virus, il serait donc possible d’éviter l’apparition
de certaines tumeurs.
D’après les travaux menés par les chercheurs du Circ
de Lyon, près de 16 % des 12,7 millions de nouveaux cas de cancers détectés
dans le monde, auraient pour origine une infection. Par ailleurs, ils ont
constaté, par exemple, que le cancer de l’estomac pouvait être la conséquence
d’une infection par l'Helicobacter pylori , les cancers du foie par des virus
de l'hépatite B et C, et le cancer de l'utérus par le papillomavirus. Leur
étude a aussi permis de montrer que 80 % des cancers masculins (gastriques ou
hépatiques) seraient liés à une infection, de même que la moitié des cancers de
l’utérus chez la femme. Autres conséquences de cette origine microbienne de certaines
tumeurs, 30 % de cas toucheraient des personnes de moins de 50 ans.
Ils ont aussi observé que les habitants des pays où
la lutte contre les infections est moins efficace, tels les pays en voie de
développement, étaient plus sujets à ce type de cancer.
Ainsi, d’après ces chercheurs français, une grande
partie de ces nouveaux cancers pourraient être évités par la mise en place
d’une politique préventive cohérente de lutte contre les bactéries et les
virus. Mieux se protéger et mieux se soigner pourrait, à terme, être largement
bénéfique pour notre santé. Règles d’hygiène et vaccination pourraient être les
pierres angulaires de ce nouveau système de lutte contre les cancers…
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information hospitaliere.com
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