vendredi 17 février 2012

Lancement d’une première étude clinique sur l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques.

C’est parti ! Afin de mieux évaluer les symptômes que certains lient à une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques traversant notre environnement, la première étude clinique sur le sujet a été lancée hier.

De plus en plus de gens se plaignent de maux que la médecine a du mal à expliquer. La faute, pour un grand nombre de ces patients, en revient aux champs électromagnétiques. S' il est de plus en plus difficile d’y échapper, à moins de vivre dans une grotte, il est tout aussi compliqué pour les scientifiques de mesurer leur impact sur la santé. Toutefois, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir étudié le phénomène, a estimé que les symptômes les plus fréquents de ce mal moderne étaient des rougeurs, des picotements ou des sensations de brûlure au niveau de la peau, auxquels pouvaient être associés de la fatigue, de la lassitude, des difficultés de concentration, des palpitations cardiaques et des troubles digestifs.
Afin de mettre en place, à terme, un protocole de prise en charge spécifique pour ces personnes dites hypersensibles aux champs électromagnétiques (CEM), le portail internet spécialisé "radiofréquences-santé-environnement" a annoncé hier le lancement d’une vaste étude au niveau du territoire français. Les chercheurs devront évaluer la sensibilité de ces personnes, faire un bilan de leur état de santé, ainsi que de leur qualité de vie.
Financée par des fonds publics, mais menée de manière indépendante, les experts vont devoir évaluer durant une semaine l’impact des CEM sur l’état psychologique et social des patients; tous seront volontaires. Ensuite, ces derniers seront suivis pendant un an pour voir comment évoluent les symptômes.
Si les associations de patients restent très sceptiques quant au bien-fondé d’une telle étude, il va falloir attendre pour connaître les conclusions des experts…
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Source: Actualité hospitalière.

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