Après plusieurs réunions consacrées ponctuellement à la chirurgie assistée par robot, l’Académie de chirurgie a, très récemment, dédié une séance à une synthèse sur cette considérable avancée technologique. Outre ce bilan d’étape, les membres de l’institution ont formulé leurs souhaits quant à son futur.
De fait, des discussions ont émergé cinq axes de réflexion :
– Il est nécessaire de poursuivre l’évaluation de la technique. Elle a, certes, déjà été mise en place en France dans le cadre de plusieurs projets. Mais l’Académie souhaite y inclure l’étude des bases de données prospectives qui existent déjà (notamment en urologie). Elle désire également voir généraliser la mise en place de registres prospectifs par acte ou par pathologie, des études observationnelles comparées pourront en être réalisées. L’objectif final étant d’obtenir des informations sur la pertinence d’une prise en charge assistée par robot.
– Conscients de ses conséquences sur les coûts, les membres de l’Académie se sont inquiétés des effets néfastes du monopole de certains industriels en matière de technologie médicale. Ils déplorent également l’agressivité du marketing entourant ces appareillages.
– Le développement de la chirurgie assistée par robot aura des répercussions sur l’aspect pratique des interventions : organisation, mutualisation des salles, architectures des blocs opératoires. Cette chirurgie va requérir la formation de personnes spécialisées et va créer également de nouveau métiers.
– De ces divers constats émerge un besoin, celui de la création de centres experts, de référence ou de recours.
– Le dernier constat, appliqué ici à la robotisation, est plus général. Il s’agit de la lenteur des adaptations réglementaires en France.
Ces réflexions faisaient suite à un tour d’horizon des divers usages de la chirurgie robot-assistée. Une formulation sur laquelle insistent les académiciens, rappelant que la machine n’opère pas seule. Elle offre au chirurgien une assistance pour une précision accrue et l’accès à des angles impossibles pour la main.
L’expérience la plus ancienne enregistrée est urologique avec de 6 à 10 ans de recul en matière de prostatectomie radicale. Les urologues se sont également intéressés au cancer du rein, au rétrécissement congénital de l’uretère, à la promonto-fixation au cours des prolapsus et, récemment, au cancer de la vessie.
D’autres chirurgies ont recours à un robot : viscérale abdominale (bariatrique, pancréatique) ou gynécologique, vasculaire (au niveau aortique), ORL, enfin, où, moins invasive, elle allège les suites opératoires.
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Source: Le quotidien du medecin.
De fait, des discussions ont émergé cinq axes de réflexion :
– Il est nécessaire de poursuivre l’évaluation de la technique. Elle a, certes, déjà été mise en place en France dans le cadre de plusieurs projets. Mais l’Académie souhaite y inclure l’étude des bases de données prospectives qui existent déjà (notamment en urologie). Elle désire également voir généraliser la mise en place de registres prospectifs par acte ou par pathologie, des études observationnelles comparées pourront en être réalisées. L’objectif final étant d’obtenir des informations sur la pertinence d’une prise en charge assistée par robot.
– Conscients de ses conséquences sur les coûts, les membres de l’Académie se sont inquiétés des effets néfastes du monopole de certains industriels en matière de technologie médicale. Ils déplorent également l’agressivité du marketing entourant ces appareillages.
– Le développement de la chirurgie assistée par robot aura des répercussions sur l’aspect pratique des interventions : organisation, mutualisation des salles, architectures des blocs opératoires. Cette chirurgie va requérir la formation de personnes spécialisées et va créer également de nouveau métiers.
– De ces divers constats émerge un besoin, celui de la création de centres experts, de référence ou de recours.
– Le dernier constat, appliqué ici à la robotisation, est plus général. Il s’agit de la lenteur des adaptations réglementaires en France.
Ces réflexions faisaient suite à un tour d’horizon des divers usages de la chirurgie robot-assistée. Une formulation sur laquelle insistent les académiciens, rappelant que la machine n’opère pas seule. Elle offre au chirurgien une assistance pour une précision accrue et l’accès à des angles impossibles pour la main.
L’expérience la plus ancienne enregistrée est urologique avec de 6 à 10 ans de recul en matière de prostatectomie radicale. Les urologues se sont également intéressés au cancer du rein, au rétrécissement congénital de l’uretère, à la promonto-fixation au cours des prolapsus et, récemment, au cancer de la vessie.
D’autres chirurgies ont recours à un robot : viscérale abdominale (bariatrique, pancréatique) ou gynécologique, vasculaire (au niveau aortique), ORL, enfin, où, moins invasive, elle allège les suites opératoires.
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Source: Le quotidien du medecin.
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