Les femmes atteintes de cancer du sein qui prennent des suppléments anti-estrogène peuvent diminuer leur risque de mélanome, selon une étude publiée dans Cancer Prevention Research, une revue de l'American Association for Cancer Research.
Christine Bouchardy, MD, Ph.D., professeur à l'Université de Genève et chef du Registre du cancer de Genève, et ses collègues ont analysé les données de 7360 femmes qui avaient un cancer du sein entre 1980 et 2005. Environ la moitié (54 pour cent) de ces femmes ont reçu un traitement anti-œstrogène.
Les chercheurs ont suivi des patientes jusqu'en 2008 et ont enregistré 34 cas de mélanome au cours de la période de suivi. Le risque de mélanome était 60 pour cent plus élevé chez les patientes qui n'ont pas reçu de traitement anti-estrogène par rapport aux patients ayant reçu une thérapie anti-estrogène.
Selon Bouchardy, les études menées sur le rôle des œstrogènes dans le cancer du sein ont conduit les scientifiques à remettre en question cette hormone dans d'autres cancers. «Ces données renforcent l'hypothèse que les oestrogènes jouent un rôle dans la survenue du mélanome», dit-elle.
Bouchardy dit que cela peut être dû au fait que les œstrogènes sont associés à des niveaux accrus de mélanocytes et la production de mélanine dans la peau humaine, qui ont été liés à un stade précoce du mélanome. Toutefois, elle a mis en garde contre la l’utilisation non controlée d’anti œstrogène pour prévenir le mélanome.
«Ces résultats doivent être reproduits dans d'autres études, notamment en raison des nombreux effets secondaires liés à ce type de drogue", a déclaré Bouchardy.
L'étude a été financée par une subvention de la Fondation suisse de recherche contre le cancer, un groupe à but non lucratif.
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Source: C. Huber, C. Bouchardy, R. Schaffar, I. Neyroud-Caspar, G. Vlastos, F.-A. Le Gal, E. Rapiti, S. Benhamou. Antiestrogen Therapy for Breast Cancer Modifies the Risk of Subsequent Cutaneous Melanoma. Cancer Prevention Research
Christine Bouchardy, MD, Ph.D., professeur à l'Université de Genève et chef du Registre du cancer de Genève, et ses collègues ont analysé les données de 7360 femmes qui avaient un cancer du sein entre 1980 et 2005. Environ la moitié (54 pour cent) de ces femmes ont reçu un traitement anti-œstrogène.
Les chercheurs ont suivi des patientes jusqu'en 2008 et ont enregistré 34 cas de mélanome au cours de la période de suivi. Le risque de mélanome était 60 pour cent plus élevé chez les patientes qui n'ont pas reçu de traitement anti-estrogène par rapport aux patients ayant reçu une thérapie anti-estrogène.
Selon Bouchardy, les études menées sur le rôle des œstrogènes dans le cancer du sein ont conduit les scientifiques à remettre en question cette hormone dans d'autres cancers. «Ces données renforcent l'hypothèse que les oestrogènes jouent un rôle dans la survenue du mélanome», dit-elle.
Bouchardy dit que cela peut être dû au fait que les œstrogènes sont associés à des niveaux accrus de mélanocytes et la production de mélanine dans la peau humaine, qui ont été liés à un stade précoce du mélanome. Toutefois, elle a mis en garde contre la l’utilisation non controlée d’anti œstrogène pour prévenir le mélanome.
«Ces résultats doivent être reproduits dans d'autres études, notamment en raison des nombreux effets secondaires liés à ce type de drogue", a déclaré Bouchardy.
L'étude a été financée par une subvention de la Fondation suisse de recherche contre le cancer, un groupe à but non lucratif.
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Source: C. Huber, C. Bouchardy, R. Schaffar, I. Neyroud-Caspar, G. Vlastos, F.-A. Le Gal, E. Rapiti, S. Benhamou. Antiestrogen Therapy for Breast Cancer Modifies the Risk of Subsequent Cutaneous Melanoma. Cancer Prevention Research
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