mercredi 26 septembre 2012

Des nanoparticules traitées pour acheminer les anticancéreux dans le cerveau



Des chercheurs ont mis au point un procédé qui permet à des nanoparticules de gros diamètre de pénétrer et de naviguer facilement dans le cerveau. A la clé, la possibilité d'acheminer plus facilement les médicaments anticancéreux dans le cerveau des patients atteints de tumeurs cérébrales.
En recouvrant des nanoparticules d'une substance chimique appelée polyéthylène glycol, des chercheurs ont réussi à faire entrer et circuler dans le cerveau des nanoparticules de grande taille, dont le diamètre était supérieur à 100 nanomètres.



Jusqu'ici, les chercheurs pensaient que pour pénétrer et circuler efficacement dans le cerveau, les nanoparticules devaient être beaucoup plus petites.

L'intérêt de cette découverte ? Elle pourrait permettre d'acheminer plus facilement les médicaments anticancéreux dans le cerveau des patients atteints de tumeurs cérébrales.

Franchir la barrière hémato-encéphalique

Pour comprendre, il faut d'abord savoir qu'il est extrêmement difficile de faire pénétrer des substances chimiques à l'intérieur du cerveau. En effet, ce dernier est entouré de la barrière hémato-encéphalique, une véritable muraille qui le protège des agressions extérieures.

Pourtant, certaines affections comme les tumeurs du cerveau gagneraient à être traitées par injection d'anticancéreux dans l'encéphale. Une ambition que l'existence de la barrière hémato-encéphalique rend bien évidemment très difficile à atteindre.

C'est pourquoi les chercheurs se tournent depuis quelque temps vers les nanoparticules, dont la très petite taille peut leur permettre de franchir la barrière hémato-encéphalique : grâce à cette aptitude, elles sont considérées par les chercheurs comme des moyens de transport susceptibles d'acheminer efficacement les médicaments anticancéreux dans le cerveau des patients atteints de tumeurs cérébrales.

On comprend donc mieux l'intérêt de cette découverte : pouvoir faire entrer et naviguer facilement dans le cerveau des nanoparticules de gros diamètre pourrait ni plus ni moins permettre d'acheminer de plus grandes quantités de médicaments anticancéreux.

Source: journal de la science.

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