Des chercheurs ont mis au point un
procédé qui permet à des nanoparticules de gros diamètre de pénétrer et de
naviguer facilement dans le cerveau. A la clé, la possibilité d'acheminer plus
facilement les médicaments anticancéreux dans le cerveau des patients atteints
de tumeurs cérébrales.
En recouvrant des nanoparticules d'une
substance chimique appelée polyéthylène glycol, des chercheurs ont réussi à
faire entrer et circuler dans le cerveau des nanoparticules de grande taille,
dont le diamètre était supérieur à 100 nanomètres.
Jusqu'ici, les chercheurs pensaient que pour
pénétrer et circuler efficacement dans le cerveau, les nanoparticules devaient
être beaucoup plus petites.
L'intérêt de cette découverte ? Elle pourrait
permettre d'acheminer plus facilement les médicaments anticancéreux dans le
cerveau des patients atteints de tumeurs cérébrales.
Franchir la barrière hémato-encéphalique
Pour comprendre, il faut d'abord savoir qu'il est
extrêmement difficile de faire pénétrer des substances chimiques à l'intérieur
du cerveau. En effet, ce dernier est entouré de la barrière
hémato-encéphalique, une véritable muraille qui le protège des agressions
extérieures.
Pourtant, certaines affections comme les tumeurs du
cerveau gagneraient à être traitées par injection d'anticancéreux dans
l'encéphale. Une ambition que l'existence de la barrière hémato-encéphalique
rend bien évidemment très difficile à atteindre.
C'est pourquoi les chercheurs se tournent depuis
quelque temps vers les nanoparticules, dont la très petite taille peut leur
permettre de franchir la barrière hémato-encéphalique : grâce à cette aptitude,
elles sont considérées par les chercheurs comme des moyens de transport
susceptibles d'acheminer efficacement les médicaments anticancéreux dans le
cerveau des patients atteints de tumeurs cérébrales.
On comprend donc mieux l'intérêt de cette découverte
: pouvoir faire entrer et naviguer facilement dans le cerveau des
nanoparticules de gros diamètre pourrait ni plus ni moins permettre d'acheminer
de plus grandes quantités de médicaments anticancéreux.
Source: journal de la science.
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