Des scientifiques britanniques ont expliqué pourquoi le risque de morts subites dues à des troubles du rythme cardiaque varie selon le moment de la journée. Le Dr Mukesh Jain et ses collègues de l'Université Case Western Reserve affirment que le niveau d'une certaine protéine qui contrôle les fluctuations du rythme cardiaque varie selon le moment de la journée chez la souris.
La médecine savait que les morts subites dues à des anomalies des battements cardiaques (l'arythmie) surviennent plus fréquemment le matin et en soirée.
La grande fréquence des accidents cardiaques par arythmie à ces moments avait attiré l'attention des médecins sur le rythme circadien, ce rythme biologique d'une durée de 24 heures environ, lié à l'exposition au soleil. Toutefois, le lien restait à faire entre les deux phénomènes.
Selon les auteurs, ces travaux publiés dans la revue Nature sont les premiers à montrer qu'un mécanisme au niveau moléculaire relie l'horloge biologique et l'arythmie cardiaque.
En fait, cette expérience montre que le facteur Klf15 contrôle, par l'intermédiaire d'une protéine, le flux de potassium au niveau de cellules musculaires du coeur, les myocytes.
Concrètement, ce facteur est impliqué dans le contrôle de la stabilité électrique du coeur.
L'équipe veut maintenant vérifier si ces résultats obtenus sur les rongeurs peuvent se transposer chez l'humain.
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Source : Agence France presse.
La médecine savait que les morts subites dues à des anomalies des battements cardiaques (l'arythmie) surviennent plus fréquemment le matin et en soirée.
La grande fréquence des accidents cardiaques par arythmie à ces moments avait attiré l'attention des médecins sur le rythme circadien, ce rythme biologique d'une durée de 24 heures environ, lié à l'exposition au soleil. Toutefois, le lien restait à faire entre les deux phénomènes.
Selon les auteurs, ces travaux publiés dans la revue Nature sont les premiers à montrer qu'un mécanisme au niveau moléculaire relie l'horloge biologique et l'arythmie cardiaque.
En fait, cette expérience montre que le facteur Klf15 contrôle, par l'intermédiaire d'une protéine, le flux de potassium au niveau de cellules musculaires du coeur, les myocytes.
Concrètement, ce facteur est impliqué dans le contrôle de la stabilité électrique du coeur.
L'équipe veut maintenant vérifier si ces résultats obtenus sur les rongeurs peuvent se transposer chez l'humain.
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Source : Agence France presse.
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